(EXEMPLE D'UN PROJET PCT)
I. GÉNÉRALITÉS ET JUSTIFICATIONSDepuis de nombreuses années, le XXX a consenti des investissements considérables pour la mobilisation des ressources en eau, l'extension et la modernisation de l'irrigation dans le cadre d'une politique harmonieuse et d'une gestion intégrée des ressources en eau. Les efforts déployés par les pouvoirs publics en matière de mobilisation des ressources en eau permettent de disposer actuellement en année moyenne de XXX milliards de m3, soit 65% du potentiel. Actuellement, AAA ha sont irrigués d'une façon permanente et BBB ha sont en cours d'équipement. Bien que cet ensemble ne représente environ que 10% de la superficie agricole utile, il contribue pour 45% de la valeur ajoutée agricole, 75% des exportations des produits agricoles et 50% de l'emploi direct dans le secteur. Au regard de la superficie agricole utile qui s'élève à environ YY millions d'hectares, inégalement repartis dans les différentes régions agro-climatiques du pays, ce sont les ressources en eau disponibles qui limitent le potentiel des terres irrigables. Pour assurer un développement durable du secteur irrigué, un Programme d'amélioration de la grande irrigation a été mis en oeuvre à partir de 199-. Ce programme, qui constitue une composante essentielle du Plan national d'irrigation, a pour objectif:
Pour la mise en oeuvre de l'amélioration de l'application de l'eau
à la parcelle, un Plan d'action global tenant compte
des particularités et des spécificités de chaque
périmètre a été élaboré. Ce
plan s'articule autour de deux composantes complémentaires:
Pour soutenir et mettre en oeuvre ce plan, un Réseau national de recherche-développement groupant les compétences nationales opérant dans le domaine de l'irrigation a été mis en place. Ce réseau a pour mission de:
Pour assurer l'intégration des programmes de recherche et d'expérimentation aux activités de développement et aux préoccupations des exploitations, ce réseau a été structuré en trois niveaux:
Le Centre national de recherche-développement a pour
mission principale d'apporter l'appui scientifique et technique nécessaire
aux différents programmes de recherche appliquée et d'expérimentation.
Il devra pour ce faire traiter des aspects fondamentaux et méthodologiques
de la recherche appliquée à l'irrigation et au drainage
et contribuer à la formation des ingénieurs de recherche
et des conseillers en irrigation. En tant que noyau central du réseau,
il veille à la cohérence, à la pluridisciplinarité
et à la qualité des programmes d'action au sein du réseau,
fait circuler l'information, valorise les acquis et diffuse les connaissances;
d'une manière générale, il anime le réseau.
Le centre national est constitué par l'association du Service des
expérimentations, des essais et de la normalisation, l'Institut
agronomique, et son organisme de recherche agronomique et d'un Laboratoire
public des études et des essais. Ses compétences seront
enrichies par le développement de coopérations scientifiques
et techniques avec d'autres institutions qui ont une expérience
en matière de recherche appliquée, en maîtrise de
l'eau en général et en irrigation et drainage en particulier. II. OBJECTIF DE L'ASSISTANCE ET RÉSULTATS ATTENDUSL'objectif spécifique de l'assistance est de mettre au point une
méthodologie d'appropriation par les producteurs de techniques
et méthodes d'irrigation performantes assurant une utilisation
efficiente de l'eau dans une zone pilote d'un périmètre
d'irrigation.
III. DÉVELOPPEMENT DES CAPACITÉS NATIONALESLe projet, en assurant la mise au point de méthodologies d'application des technologies adaptées à l'économie de l'eau et la formation des cadres et techniciens, cherche directement à développer des capacités nationales en la matière. IV. PLAN DE TRAVAIL1) Analyse concertée des contraintes et de leurs résolutions:
2) Choix des techniques et protocole d'expérimentation:
3) Déroulement et suivi des démonstrations en milieu paysan:
4) Capitalisation des résultats:
5) Formation et information:
6) Échanges d'expériences en réseau:
IV. APPORTS DE LA FAO1. Consultants internationaux
2. Consultants nationaux
3. Appui technique Cinq missions d'appui technique de SDAR (2) et AGLW (2) et SDRE (1) pour un total de 5 semaines, en début, en cours et en fin de projet, suivant les termes de mandat en annexe de ce document. 4. Voyages officiels Les frais de voyage des consultants, dans le cadre de leur travail pour le projet, à l'intérieur du pays et les frais de déplacement des participants aux divers ateliers. 5. Sous-traitance Un contrat visant la production des supports de formation (fiches techniques et guide méthodologique) et de communication (une affiche et une brochure destinée aux agriculteurs) et leur tirage (respectivement en 50 et en 500 exemplaires). 6. Frais généraux et directs de fonctionnement Les frais afférents aux activités de conception, de production de matériaux et supports de communication et de formation à l'exception de ceux prévus dans le cadre du sous-contrat. Les frais de fonctionnement des véhicules qui seront mis à la disposition de l'équipe principale du projet ainsi que de l'équipement informatique qui sera mis à la disposition du projet. 7. Matériel et fournitures Petits matériels pour le déroulement des tests. 8. Équipement Il s'agit du matériel d'irrigation nécessaire pour l'équipement de trois parcelles de 5 ha chacune, ainsi que des équipements de mesure nécessaires au suivi des performances de l'irrigation et aux actions d'avertissement à l'irrigation. 9. Formation Organisation des actions de formation et des visites de terrain au XXX (pour les 20 producteurs de la zone) et à l'Étranger (pour 1 technicien et 3 producteurs) ainsi que du séminaire de restitution. VI. RAPPORTSChaque consultant soumettra à la FAO un rapport après chaque mission avec ses conclusions et recommandations. Le consultant international spécialiste de la gestion de l'eau, en collaboration avec le Coordonnateur national, soumettra à la FAO, pour être remis au Gouvernement, les rapports de synthèse des conclusions, propositions et recommandations issues des travaux de l'ensemble des consultants. Le consultant international spécialiste de la gestion de l'eau, en collaboration avec le Coordonnateur national, préparera le brouillon du compte rendu final du projet, selon les procédures du PCT. Ce compte rendu sera soumis au Gouvernement par la FAO après sa mise en forme finale par les services du Siège. VII. CONTRIBUTION ET SOUTIEN DU GOUVERNEMENTLe Ministère de l'agriculture est responsable de l'exécution du projet. La Direction du génie rural assurera la mise en oeuvre. Le Gouvernement nommera un Coordonnateur national du projet qui sera responsable de la bonne marche du projet et mettra à la disposition du projet l'équipe du bureau des techniques d'irrigation de l'Office responsable de la zone du projet. Un Comité technique de concertation, comprenant les responsables nationaux concernés, des représentants de la profession agricole, de la recherche agronomique et les partenaires au développement, sera constitué sous la présidence du Directeur de l'Office ou de son représentant pour discuter les propositions faites par le projet et donner un avis sur les choix à en retenir. Le recrutement des consultants nationaux est assuré par la FAO, après avis de son Représentant à Rabat, de préférence en dehors de la Fonction publique. A défaut, ils seront mis en disponibilité totale pendant la durée de leurs missions. Le Gouvernement facilitera les déplacements des consultants dans le cadre de leur travail ainsi que les contacts avec les responsables concernés et l'accès à la documentation utile. Le Ministère de l'Agriculture et l'Office de la Zone du projet mettront à la disposition de l'équipe du projet les bureaux dûment équipés nécessaires au travail des consultants, ainsi que le personnel de soutien administratif indispensable. Ils assureront l'aménagement et l'équipement des parcelles de la zone pilote. Le Gouvernement facilitera la tenue des ateliers prévus, en regroupant les personnes concernées et en mettant à leur disposition les locaux et équipements nécessaires à la tenue des ateliers. Enfin, la contrepartie financière du Gouvernement, comprenant
les salaires des techniciens, l'équipement de base des parcelles
(y compris la réhabilitation des bornes), les frais relatifs à
la formation et divers est estimée à 220 000 $É.-U.
BUDGET DU PROJET COUVRANTLA CONTRIBUTION DE LA FAO
|
Pays: | XXX | |
Dénomination du projet: | Appropriation de techniques d'économie de l'eau à la parcelle dans la zone du projet | |
Numéro du projet: | PCT/XXX/.... |
1100 | Consultants internationaux | 83 500 | ||
1700 | Consultants nationaux | 27 000 | ||
1900 | Appui technique | 37 620 | ||
1910 Supervision générale (8 200) | ||||
1920 Supervision spécifique, UTP (1 755) | ||||
1930 Missions de terrain (27 165) | ||||
1950 Évaluation (500) | ||||
Personnel
|
148 120 | |||
2000 | Voyages officiels | 10 000 | ||
3000 | Contrats | 30 000 | ||
4000 | Frais généraux de fonctionnement (compris compte rendu final) | 11 880 | ||
5000 | Fournitures et matériel | 3 000 | ||
6000 | Équipement | 64 000 | ||
7000 | Frais directs de fonctionnement | 20 000 | ||
8000 | Formation | 21 000 | ||
TOTAL | 308 000 |
Le consultant spécialiste de la gestion de l'eau sera le consultant principal du projet. Il travaillera en étroite collaboration avec le Coordonnateur national du projet. Il aura comme tâche principale d'assister le Coordonnateur dans la conception, la programmation et la mise en oeuvre du projet. En particulier, il devra, en collaboration avec le Coordonnateur national, effectuer les tâches suivantes:
1. préciser les modalités de déroulement de l'analyse
diagnostic;
2. proposer et mettre en place les mécanismes de concertation nécessaires
au déroulement du projet; préciser les attributions de chaque
partenaire du projet, et notamment du Comité technique de concertation
et du CNRD;
3. élaborer les plan de travail détaillé du projet
en concertation avec ses divers partenaires; préciser les tâches
de chacun;
4. assister l'équipe du projet dans la synthèse et l'analyse
des informations existantes concernant l'appropriation des techniques
d'irrigation à la parcelle et dans la préparation du diagnostic;
5. préciser les attribution des consultants nationaux et procéder
à leur sélection avec les Services techniques du Siège;
6. passer en revue les différentes techniques d'irrigation susceptibles
d'être adoptées dans le cadre du projet;
7. élaborer avec le CNRD et le Bureau des techniques d'irrigation
de l'OFFICE un protocole de suivi léger et opérationnel
des performances de l'irrigation;
8. organiser et animer les différents ateliers et rencontres prévus
dans le cadre du projet;
9. assister le consultant national agro-formateur dans l'identification
et la préparation des activités de formation;
10. identifier et préciser les besoins en matériel et support
didactique devant être préparé dans le cadre du projet;
11. préciser les modalités d'échange d'expériences
en réseau et assister le projet dans la préparation des
voyages d'étude;
12. préparer le rapport de synthèse du projet ainsi que
le compte rendu final selon les procédures du PCT.
Qualifications: Agronome, sociologue ou ingénieur d'irrigation ayant une expérience d'au moins 10 ans dans la gestion participative de l'eau à la parcelle et dans l'organisation des producteurs.
Dates: Il est prévu 4 missions d'un mois chacune réparties sur la durée du projet.
Lieu d'affectation
Le consultant économiste travaillera en étroite collaboration avec l'équipe du projet et en consultation avec les responsables de l'OFFICE du Zone du projet.
Dans le cadre de la diffusion de techniques d'irrigation économisatrices d'eau dans le périmètre pilote, le consultant sera chargé du montage financier pour le renouvellement du matériel mobile d'irrigation par les agriculteurs. Il devra en particulier analyser les différents scénarios de financement de ce matériel.
Il s'agit de proposer des scénarios de remboursement des crédits par les agriculteurs et ce en tenant compte de leur capacité de paiement.
Le consultant se basera pour ce faire sur les produits des études du système d'information et de gestion de l'Office, ainsi que sur le diagnostic de l'étude d'amélioration de l'exploitation et de la maintenance des systèmes d'irrigation et de drainage.
Qualifications: Agro-économiste spécialisé dans les problèmes de crédit d'équipement.
Dates: Deux semaines, au cours du premier trimestre 19...
Lieu d'affectation
Deux missions de courte durée sont prévues dans le cadre du projet pour des spécialistes des techniques d'irrigation. L'objectif de ces missions est de participer, avec l'équipe du projet, à l'identification et au choix des techniques qui feront l'objet de démonstrations. Les consultants, spécialisés en micro-irrigation et en aspersion:
1. visiteront le périmètre pilote et établiront
un diagnostic des techniques d'irrigation qui y sont pratiquées;
2. passeront ensuite en revue les techniques proposées par les
services de la recherche et apporteront leurs connaissances et leur jugement
sur ces techniques, au cours de discussions avec les différents
partenaires, y compris les agriculteurs;
3. participeront enfin à la planification des démonstrations
et feront des recommandations quant aux protocoles de suivi technique
et économique des performances des différents systèmes
au cours d'un atelier de préparation des démonstrations;
4. prépareront un rapport dans lequel ils indiqueront l'ensemble
de leurs recommandations relatives à l'emploi des techniques d'irrigation
à démontrer dans le cadre du projet.
Qualifications: Ingénieurs d'irrigation ayant une grande expérience des techniques d'irrigation localisée et par aspersion.
Dates: Les deux missions auront lieu conjointement au moment de la phase II du projet relative au choix des techniques et à la mise en place du protocole de démonstration.
Durée: Une semaine chacun.
Lieu d'affectation.
Le consultant national agro-formateur travaillera en étroite collaboration avec le Coordonnateur national du projet. Il sera chargé plus spécialement des aspects du projet relatifs à la formation et à l'information. En particulier, il accomplira les tâches suivantes:
1. participer à la préparation et à la mise en oeuvre
du diagnostic participatif des systèmes irrigués en fournissant
les éléments relatifs aux composantes économiques
et sociales à couvrir et les modalités de réalisation
du diagnostic concerté;
2. préparer et conduire des enquêtes rapides et participatives,
en analyser les résultats afin d'élaborer les typologies
de situations rencontrées en termes de contraintes et de potentialités;
3. participer à la conception et à la mise en oeuvre des
démonstrations de manière à amplifier les aspects
participatifs de ces exercices;
4. organiser, en collaboration avec les spécialistes techniques,
le suivi et l'évaluation participative des résultats des
démonstrations;
5. établir les besoins en formation des agriculteurs et des techniciens;
6. établir, en collaboration avec les spécialistes techniques,
les besoins en matériel didactique pour la formation et l'information
et orienter les travaux de production de ce matériel;
7. organiser et conduire les sessions de formation et le séminaire
de restitution des acquis du projet.
Qualifications: Agronome ou sociologue avec au moins 10 ans d'expérience dans la formation technique des agriculteurs et techniciens, particulièrement dans le domaine de l'irrigation.
Dates: 8 mois répartis sur la durée du projet.
Lieu d'affectation.
Les missions d'appui technique du projet, sont prévues au nombre de cinq, pour une durée totale de 5 semaines. Les termes de mandat en sont les suivants:
1. Première mission - Démarrage du projet
La première mission aura pour but de procéder aux activités de démarrage du projet. Elle comportera entre autres les activités suivantes:
Unité responsable: AGLW.
Durée: Une semaine.
Lieu d'affectation.
2. Seconde mission - Protocole d'expérimentation
La seconde mission vise à assurer la mise en place des protocoles
expérimentaux qui seront suivis durant les activités du
projet selon les principes de concertation et de participation souhaités.
Pour cela, les activités suivantes seront entreprises:
Unité responsable: SDAR.
Durée: Une semaine
Lieu d'affectation.
3. Troisième mission - Supports de communication
La troisième mission permettra de préciser les outils de
supports de communication à développer dans le cadre du
projet et d'en assurer la conception et la préparation.
Au moment où les résultats des enquêtes rapides et
participatives auront été analysés et où le
descriptif technique des messages de sensibilisation et de formation en
auront été identifiés:
Unité responsable: SDRE.
Durée: Une semaine
Lieu d'affectation.
4. Quatrième mission - Restitution et finalisation
La mission aura pour objectif d'assister l'époque du projet dans
la mise au point des propositions finales issues des activités
et aura lieu en fin de projet. Elle devra s'acquitter des tâches
suivantes:
La mission sera organisée en coïncidence avec le séminaire de restitution prévu dans le cadre du projet.
Unités responsables: AGLW et SDAR.
Durée: Une semaine
Lieu d'affectation.
En collaboration avec les Services de l'Office responsable de la zone du projet, les Unités concernées du Ministère de l'Agriculture, les consultants internationaux et nationaux du projet et les Services techniques et opérationnels de la FAO, le Coordonnateur national sera chargé de la coordination d'ensemble du projet. Pour ce faire, il aura plus particulièrement à accomplir les tâches suivantes pour lesquelles il sera assisté par les Services techniques et opérationnels de la FAO:
1. élaborer le programme de travail du projet, programmes les
apports des différents consultants et assurer le respect du calendrier
du projet; préciser et finaliser les termes de mandat des divers
intervenants;
2. assurer la cohérence entre les apports des différents
intervenants et leur appropriation par les équipes nationales;
3. assurer la logistique du projet, organiser les différents séminaires
et voyages d'étude prévus dans le cadre du projet;
4. assister les consultants internationaux dans leur travail et leur faciliter
l'accès aux informations et aux personnes ressource dans le pays;
5. contribuer au développement de la méthodologie qui doit
être mise en place par le projet;
6. procéder, en collaboration avec la Représentation de
la FAO, à la gestion régulière du projet et assurer
le contact avec les Services techniques concernés au Siège.
Le Coordonnateur national sera responsable, avec le consultant international spécialiste de la gestion de l'eau, de la mise en forme finale de l'ensemble des rapports décrits à la section VI, ainsi que de la préparation du brouillon du compte rendu final qui sera soumis pour approbation au Siège avant sa soumission au Gouvernement.
Durée: 18 mois.
Qualifications: Ingénieur du génie rural ou agronome d'irrigation ayant au moins 10 ans d'expérience et une bonne connaissance de la problématique de la gestion de l'eau à la parcelle dans les grands périmètres du pas.
Lieu d'affectation.
Le projet financera le travail d'un jeune professionnel afin que celui-ci puisse se familiariser avec la méthodologie qui sera mise en place et s'en servir par la suite dans d'autres circonstances.
Le jeune professionnel travaillera sous la direction du Coordonnateur national du projet et en collaboration avec les divers consultants et intervenants du projet. Plus particulièrement, il sera chargé des tâches suivants (qui pourront être révisées en fonction des nécessités):
1. participation à l'analyse concertée des contraintes,
synthèse du contexte global, analyse documentaire rapide et élaboration
concertée d'une typologie des situations rencontrées;
2. participation aux enquêtes rapides et participatives, synthèse
des résultats et conception du protocole expérimental;
3. évaluation et sélection, en collaboration avec les consultants
internationaux, des techniques d'irrigation susceptibles d'être
appliquées dans le cadre du projet et choix des zones de démonstration;
4. conception et mise en place du système du suivi des performances
du matériel d'irrigation;
5. assistance à la mise en place des équipements d'irrigation
sur les parcelles de démonstration et suivi;
6. contribution à la conception et au test du système de
pilotage et d'avertissement à l'irrigation dans la zone du projet;
7. participation à l'évaluation concertée des performances
des techniques introduites et à la conception des référentiels
technico-socio-économiques et à la préparation du
kit complet des outils nécessaires aux agents de terrain pour l'introduction
de techniques économisatrices en eau.
Qualifications: Jeune diplômé en agronomie, sociologie ou irrigation ayant une connaissance de base en agriculture irriguée.
Durée: 6 mois à repartir selon les besoins du projet.
Lieu d'affectation.
A partir de la date de signature du sous-contrat, le sous-contractant (à identifier) assumera les responsabilités suivantes sous la supervision du Coordonnateur national du projet et l'approbation technique du Service de la vulgarisation, formation et communication (SDRE) en consultation avec les services SDAR, AGLW de la FAO:
Ce calendrier devra nécessairement inclure les étapes chronologiques indispensables à une bonne stratégie de communication, à savoir:
Les caractéristiques physiques du périmètre d'irrigation
ainsi que les conditions économiques qui ont prévalu lors
de l'aménagement de ce périmètre ont conduit au choix
du mode irrigation par aspersion à la demande, et ce dans le cadre
d'une trame d'irrigation prévoyant un usage de la prise et du matériel
mobile d'irrigation collectif.
Après une quinzaine d'années de fonctionnement, le non respect
des paramètres d'irrigation par les usagers a entraîné
un dysfonctionnement du système d'irrigation entravant son exploitation
normale et compromettant son principe fondamental d'irrigation à
la demande.
Les principales anomalies constatées affectant ce système
d'irrigation se résument comme suit:
Ces anomalies et insuffisances ont pour conséquences:
Face à cette situation, il a été procédé
à l'abandon de l'irrigation à la demande et le recours au
tour d'eau afin d'instaurer une certaine équité entre les
usagers. Ce système de distribution entraîne une forte sollicitation
des équipements qui fonctionnent dans des conditions très
difficiles.
En raison de l'inexistence d'un système de comptage au niveau des
bornes d'irrigation, la facturation est basée sur le recensement
des superficies des cultures assolées et irriguées, de leurs
besoins théoriques en eau et des volumes d'eau distribués.
Ce mode de facturation ne rencontre pas nécessairement l'agrément
des usagers, surtout que les agriculteurs en amont des réseaux
profitent mieux de l'eau d'irrigation que ceux de l'aval à cause
du non respect des paramètres d'irrigation et du dérèglement
du système.
Pour répondre à un besoin d'utilisation rationnelle des
ressources en eau dans le périmètre d'irrigation, et de
conservation des infrastructures d'irrigation, un plan d'action de partenariat
entre l'Office et ses partenaires a été élaboré
et mis en oeuvre.
Selon ce plan, l'Office est chargé de:
Les agriculteurs quant à eux, contribuent au processus d'amélioration de la gestion de l'irrigation par:
Équipement pour l'aménagement des parcelles
· équipement d'irrigation par aspersion (1 ha);
· équipement d'irrigation localisée (2 ha).
Matériel technique et scientifique
· bancs d'essais pour les bornes;
· matériel d'essai des asperseurs;
· tensiomètres;
· fournitures pour appareils météorologiques.