(EXEMPLE D'UN PROJET PCT)

 

Pays:   XXX
Dénomination du projet:   Aménagement et mise en valeur à faible coût de bas-fonds
Numéro du projet:   PCT/XXX/....
Date de démarrage:   mois/année
Date d'achèvement:   mois/année
Ministère chargé de l'exécution du projet:   Ministère de l'agriculture
Contribution de la FAO:   315 000 dollars É.-U.
Signé: ......................   Signé: .................................
(pour le Gouvernement)   Jacques Diouf
Directeur général
(pour la FAO)
Date de la signature:   Date de la signature:

 

I. GÉNÉRALITÉS ET JUSTIFICATIONS

Depuis le début des années 1970, XXX connaît des déficits hydriques aux conséquences parfois dramatiques pour l'agriculture, principal secteur productif de l'économie. C'est avant tout une agriculture de subsistance basée sur les céréales et dominée par les petites exploitations familiales. Néanmoins, elle contribue de 32 à 35% du PIB, près de 70% des exportations et fournit revenus et emplois pour 80% de la population.

Conscient de l'importance du secteur agricole dans sa stratégie de lutte contre la pauvreté, le Gouvernement a adopté en janvier 1998 un Document d'orientations stratégiques (DOS) qui est l'aboutissement de la réflexion entamée en 1996 pour la formulation d'une stratégie de croissance durable des secteurs de l'agriculture et de l'élevage. Le DOS définit les objectifs prioritaires d'une vision de ces deux secteurs à l'horizon 2010 :

  • accroître le revenu réel par habitant en milieu rural d'au moins 3% par an, en assurant au secteur agro-pastoral une croissance annuelle soutenue de 10% au cours des dix prochaines années ;
  • renforcer la sécurité alimentaire des populations ;
  • responsabiliser les communautés rurales pour une gestion durable des ressources naturelles.

C'est dans ce cadre que le Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) a été lancé en mettant l'accent sur la maîtrise de l'eau et l'intensification des productions vivrières de base. Pour réaliser des progrès rapides et durables, des zones à haut potentiel de production ont été retenues dont les bas-fonds aménagés ou aménageables situés dans le sud et le sud-ouest du pays.

Dans les bas-fonds, le risque de stress hydrique pour les cultures est faible. Au XXX, les bas-fonds sont exploités de façon multiforme dans la plupart des zones agro-écologiques : riziculture et cultures céréalières (maïs, sorgho) en hivernage, maraîchage de contre-saison (octobre à juin), pêche traditionnelle (tilapia, silures et anguilles), abreuvement du bétail et pâturage en saison sèche, approvisionnement en eau des villages, collecte de produits ligneux, de fruits et de plantes médicinales.

A la suite des sécheresses des années 1970, l'aménagement des bas-fonds connaît un essor important, notamment pour la riziculture. En saison sèche, lorsque la nappe phréatique est peu profonde, celle-ci est exploitée pour l'irrigation de cultures maraîchères de contre-saison ou des cultures fruitières.

L'inventaire des bas-fonds de l'ouest et du sud-ouest (projet FAO /…) a révélé l'existence de 180 000 ha de bas-fonds aménageables. Cependant, il n'y a que quelques 6 000 ha actuellement aménagés par divers projets de développement (ORC, PBASO, PDSO, VARENA, FEER, etc.), en dépit de l'important potentiel de production qu'offrent ces formations. Même dans les bas-fonds aménagés, ce potentiel reste sous-utilisé au double plan des superficies cultivées et des rendements obtenus. Le PSSA a démontré que le rendement peut atteindre 4 t/ha de paddy contre 1,2 t/ha dans les bas-fonds traditionnels.

En moyenne, les rendements obtenus par le PSSA sont de l'ordre de 3,5 t/ha sur quatre campagnes d'activités.

Le Plan d'action pour la filière riz (PAFR) élaboré en 1997, accorde la priorité au développement de la riziculture de bas-fonds et, par conséquent, à leur aménagement en tant que facteur important de l'accroissement de la production de riz au XXX. Les besoins actuels du pays se situent aux environs de 150 000 tonnes de riz blanc alors que la production stagne aux alentours de 13 000 tonnes.

Une revue des expériences passées permet de retenir les leçons suivantes :

  • Le modèle " Valorisation des ressources naturelles par l'autopromotion " (VARENA), avec des diguettes en perré maçonné ou en béton cyclopéen, n'est pas représentatif de ce qui se pratique en général dans la région. En effet, le projet a la possibilité de sélectionner au moment de l'identification, parmi les requêtes villageoises, les sites où il envisage d'intervenir (pentes, superficie dominée) et d'apporter une assistance en personnel et en matériel, assistance qui ne sera pas à la portée d'un projet d'envergure.
  • Le modèle " Projet petits barrages du Sud-Ouest " (PBASO), avec barrage/retenue, canaux, ouvrages d'irrigation et diguettes en dur et la double campagne annuelle, est en quelque sorte hors norme. Il ne peut déboucher que sur des actions ciblées pour la mise en culture de quelques dizaines d'hectares de bas-fonds.
  • Enfin, l'expérience Opération riz de ... (ORC) a également montré ses limites. En plus de la faible maîtrise des eaux de ruissellement qui peuvent être brutales et excédentaires, la procédure qui consiste à remettre les aménagements "clés en main" aux futurs exploitants, sans aucune participation de leur part aux travaux, n'est pas replicable au moment où l'approche participative est la norme. Celle-ci renforce l'appropriation du projet par les exploitants et contribue à la réduction des coûts d'aménagement.

Pour un programme d'envergure visant l'accroissement de la production rizicole dans les bas-fonds, il convient de rechercher un modèle d'aménagement et de mise en valeur réunissant ce qui s'est avéré le plus performant au niveau des différentes interventions précédentes. Ce modèle devrait considérer que :

  • la participation effective des populations bénéficiaires peut conduire à une réduction des coûts d'aménagement de 15 à 20% et assurer la durabilité des aménagements;
  • le choix judicieux de bas-fonds représentatifs parmi ceux déjà étudiés (topographie, pédologie, sociologie et foncier) dans le cadre de l'ORC et du projet FAO/… conduirait également à une réduction supplémentaire des coûts d'aménagement de l'ordre de 15%;
  • quelques améliorations apportées aux aménagements simples mais limitées à la matérialisation de diguettes suivant les courbes de niveau, permettraient d'assurer une meilleure répartition des eaux de ruissellement et leur rétention pour un temps maximum;
  • la réalisation des cultures de contre-saison permettrait une meilleure valorisation des ressources hydriques des bas-fonds avec des moyens d'exhaure peu coûteux (pompes à pédales);
  • les paquets technologiques démontrés au cours de la phase I du PSSA ont les meilleures chances d'être adoptés en phase II puisqu'ils améliorent la productivité.

L'évaluation de la phase I du PSSA reconnaît que la faiblesse des superficies aménagées dans les zones à haut potentiel constitue une contrainte à l'accroissement de la production rizicole au XXX. Il est donc urgent de développer un modèle participatif d'aménagement et de mise en valeur de bas-fonds vulgarisable en phase II. Le Gouvernement a demandé l'assistance de la FAO, au titre du Programme de coopération technique, pour l'aider à définir et mettre en œuvre, sur trois bas-fonds, un modèle participatif d'aménagement et de mise en valeur à faible coût en vue d'accroître de façon durable les superficies de bas-fonds aménagés et cultivés et les rendements.

Les résultats devraient permettre l'élaboration de dossiers d'investissement à soumettre aux partenaires de la phase II.

 

II. OBJECTIFS DE L'ASSISTANCE

L'objectif de l'assistance est d'aider le Gouvernement du XXX à définir le modèle participatif, durable et performant d'aménagement et de mise en valeur de bas-fonds à faible coût le mieux adapté aux conditions locales, en tenant compte des leçons tirées des expériences précédentes.

Plus spécifiquement, l'assistance vise à :

  • aménager et mettre en valeur, à faible coût, trois bas-fonds représentatifs choisis parmi ceux déjà étudiés, pour une superficie totale de 100ha destinés à 100 familles attributaires;
  • assurer, par la mise en valeur, au moins une récolte de paddy par an avec des rendements moyens de 3,5 tonnes par ha et par campagne;
  • aider les bénéficiaires à s'organiser en groupements devant faciliter leur participation effective aux différentes phases du projet et la prise en charge durable des aménagements.

 

III. RÉSULTATS ATTENDUS

  • Un modèle participatif, durable et performant d'aménagement et de mise en valeur à faible coût est mis en œuvre sur trois bas-fonds représentatifs de 30 à 40ha chacun.
  • Le coût d'aménagement par hectare est abaissé par rapport à ceux des expériences précédentes.
  • Une centaine d'hectares (100 ha) aménagés sont repartis en lots unitaires de 25 ares mis en valeur par 100 familles attributaires.
  • Chaque attributaire obtient un rendement moyen de paddy de 3,5 tonnes/ha et par campagne.
  • Cinquante pompes à pédales sont installées sur des puits maraîchers et des forages par pointes filtrantes à faible profondeur pour la culture maraîchère et autres cultures de contre-saison.
  • Les attributaires sont organisés en groupements de producteurs participant aux travaux et prennent en charge la gestion durable des aménagements.

 

IV. PLAN DE TRAVAIL

L'aménagement et la mise en valeur de trois bas-fonds représentatifs se fera sur des sites qui vont s'intégrer dans les sites de démonstration du PSSA. Le projet est par ailleurs considéré comme une opération pilote de la phase II du PSSA.

Il vise à définir et mettre en œuvre un modèle participatif d'aménagement basé sur l'initiative des producteurs tirant les leçons des expériences précédentes pour:

i) abaisser les coûts d'aménagement grâce à la participation effective des bénéficiaires aux travaux ;
ii) pratiquer des modes de mise en valeur permettant l'obtention de rendement moyen de 3,5 tonnes de paddy par hectare et par campagne grâce à une bonne formation des producteurs et un itinéraire technique éprouvé par les démonstrations du PSSA.
iii) l'exploitation des nappes phréatiques par pompes à pédales pour la culture maraîchère.

4.1 Sélection des sites

Trois bas-fonds représentatifs seront choisis parmi ceux déjà étudiés, par exemple dans le cadre de l'Opération riz AAA, en donnant la priorité à ceux pour lesquels les populations ont donné des preuves tangibles de leur intérêt et de leur volonté de participation.

En plus des critères de représentativité des bas-fonds, il faudra tenir compte des critères de sélection des sites du PSSA dans le cadre duquel le projet devra s'intégrer.

4.2 Études (complémentaires) de faisabilité et définition du modèle participatif d'aménagement de mise en valeur à faible coût

La définition du modèle participatif d'aménagement et de mise en valeur pourrait nécessiter des études (complémentaires) de faisabilité prenant en compte les résultats des interventions passées, la capacité et la volonté de participation des bénéficiaires aux travaux et de prise en charge de la gestion des aménagements, l'importance du rôle des femmes dans la mise en valeur et l'exploitation des terres agricoles.

4.3 Études d'Avant-projet détaillé (APD)/Études d'exécution

La conception sera interactive et adaptée aux capacités des bénéficiaires. (voir 4.2)

4.4 Formation des groupements de producteurs

Le projet aidera les producteurs à s'organiser en groupements représentés par des comités de gestion qui seront les interlocuteurs du projet pour la conduite des travaux. Les groupements seront formés pour la prise en charge des responsabilités de préparation et de conduite de la campagne agricole, de la maintenance des aménagements, de gestion de leurs relations avec les autres intervenants à l'amont et à l'aval de la production. Le rôle majeur que joueront les femmes dans l'exploitation des terres rizicoles sera dûment pris en compte dans la constitution des groupements de producteurs.

4.5 Travaux d'aménagement hydro-agricole

Les bénéficiaires participeront activement aux travaux d'aménagement cela, d'autant plus que la conception aura été adaptée à leurs capacités. Toutefois, l'approche participative ne devrait pas être appliquée au détriment de la qualité des ouvrages construits. Certains travaux (ouvrages de contrôle en béton) pourraient nécessiter le recours à des artisans ou des entreprises sous-contractés. La participation effective des bénéficiaires devrait entraîner une réduction des coûts d'aménagement de l'ordre de 15 à 20%. Ainsi, les travaux d'aménagement manuels qui constitueront la contribution des populations bénéficiaires sont estimés à 66 000 $É.-U. (annexe I). Les travaux concerneront la construction de pistes, la confection de diguettes, l'aménagement des parcelles en "enclos nivelés", la construction de puits maraîchers et de forages de faible profondeur (pointes filtrantes).

4.6 Mise en valeur

La mise en valeur devrait bénéficier de l'expérience du PSSA et notamment de la vulgarisation des paquets technologiques déjà testés. Elle devrait être maîtrisée de manière à concrétiser les rendements avancés de l'ordre de 3 à 4 tonnes de riz par hectare et, permettre la réalisation des cultures de contre saison (maraîchage). A cette fin, le projet fournira, pour la première campagne, certains intrants (semences, engrais et pesticides). Les coûts seront recouvrés par les groupements de producteurs pour constituer un fonds de roulement qui pourra bénéficier à de nouveaux exploitants.

Compte tenu de l'importance traditionnelle du rôle des femmes dans la mise en valeur et l'exploitation des terres rizicoles, le projet veillera à obtenir et rationaliser leur participation active aux différents travaux de préparation du sol, de mise en place des cultures (semis ou repiquage), d'entretien (désherbage, épandage d'engrais), de récolte, de battage et de décorticage. En plus de ces travaux, la femme intervient tout particulièrement dans la commercialisation. Elle devrait par conséquent figurer en bonne place parmi les bénéficiaires du projet.

 

V. RENFORCEMENT DES CAPACITÉS

L'approche participative adoptée par le projet permettra de renforcer la capacité des cadres nationaux à concevoir des projets d'aménagement et de mise en valeur des bas-fonds à faible coût et plus durables. L'assistance apportée à l'organisation des groupements de producteurs vise à améliorer leurs capacités de participation aux travaux d'aménagement et de prise en charge des responsabilités de mise en valeur et de gestion rationnelle des aménagements.

 

VI. APPORTS DE LA FAO

Personnel
Le projet bénéficiera de l'appui d'un consultant international (CTPD), de l'expertise de la FAO et des cadres et consultants nationaux.

  • Un consultant international CTPD, spécialiste des aménagements hydro-agricoles de bas-fonds, effectuera deux missions aux durées respectives de deux mois et un mois. La première mission interviendra au début du projet afin de participer à la sélection des trois sites représentatifs, l'élaboration du plan de travail, la préparation des termes de référence des études de faisabilité et/ou d'APD, le démarrage des études requises.

    La deuxième mission aura lieu vers la fin du projet. Elle aura pour but l'évaluation du modèle d'aménagement participatif réalisé sur les trois bas-fonds représentatifs, la proposition d'améliorations éventuelles, la sélection de nouveaux sites pour la diffusion du modèle d'aménagement dans le cadre de la phase II du PSSA.

  • Un expert national génie rural sera recruté pour une durée totale de dix (10) mois repartis en trois missions de 5, 3 et 2 mois. Il conduira les études techniques requises par la définition et la mise en œuvre du modèle participatif d'aménagement sur les trois bas-fonds représentatifs. A cette fin, il fera équipe avec un topographe et un dessinateur.
  • Un topographe national recruté pour une durée totale de cinq (5) mois fera les levés nécessaires à la conception des aménagements, à leur implantation sur le terrain et à l'exécution des travaux.
  • Un expert national agronome/vulgarisateur recruté pour une durée totale de deux (2) mois repartis en deux missions d'un (1) mois. Il participera à la formation des producteurs, à la préparation et au lancement de la campagne agricole. La formation sera basée sur l'approche champ-école.
  • Un expert national, spécialiste des organisations paysannes et du développement participatif, recruté pour une durée totale de six (6) mois repartis en deux missions de trois (3) mois. Il aidera les producteurs à s'organiser en groupements en vue de faciliter leur participation aux travaux d'aménagement, la prise en charge de la mise en valeur et de la gestion des aménagements par les groupements.
  • Soutien administratif
    • Le projet doit s'intégrer dans le cadre du PSSA. Aussi le soutien administratif (secrétariat, chauffeur, personnel occasionnel) sera fourni par la Coordination du PSSA.
    • Un technicien national dessinateur recruté pour une durée totale de trois (3) mois pour assister l'Expert GR et le topographe dans l'établissement des plans d'APD et d'exécution.
  • Service d'appui technique de la FAO/RAF
    L'appui technique de la FAO sera fourni en deux missions de deux semaines chacune par RAFA/AGLW. La première mission aura lieu au début du projet pour préparer le plan de travail et de budget, finaliser les termes de mandat des experts du projet, assister l'équipe du projet et les populations bénéficiaires à sélectionner les trois bas-fonds représentatifs, définir le modèle d'aménagement participatif à promouvoir, et définir le contenu des études techniques à effectuer. La deuxième mission interviendra au cours du dernier quadrimestre du projet afin d'évaluer les résultats acquis, juger de la réplicabilité du modèle d'aménagement mis en œuvre, participer à la sélection des nouveaux sites susceptibles d'adopter le modèle dans le cadre de la phase II du PSSA.

Contrats (70 000 $É.-U.)
Selon que les études existantes y auront pourvu ou pas, le projet pourra sous-contracter des études spécifiques telles que l'agropédologie des sites, l'hydrologie du bassin versant, etc. si elles sont vraiment jugées nécessaires.

Selon les caractéristiques des sites, la nature et la complexité des travaux d'aménagement, le projet prendra en charge les interventions de tâcherons en sous-traitance, de même que l'acquisition de matériaux autres que les matériaux locaux pris en charge par les bénéficiaires.

Au total, le coût de ces contrats ne saurait dépasser 70 000 $É.-U. qui couvriront également les forages à faible profondeur par pointes filtrantes.

Voyages officiels (12 000 $É.-U.)
Des consultants internationaux y compris le personnel de la FAO à l'intérieur du pays.

Du Coordonnateur du PSSA et des experts nationaux ainsi que leurs indemnités de séjour éventuelles.

Frais généraux et directs de fonctionnement (37 740 $É.-U.)
Ils comprendront les frais divers à engager pour l'exécution du projet, tels que communications téléphoniques, photocopies, transport ainsi que la préparation du compte rendu final.

Matériel, fournitures et équipement (86 500 $É.-U.)
Pour le bon déroulement des activités et la réalisation d'aménagements répondant effectivement aux besoins de production en hivernage et en contre-saison, le projet fournira le matériel et les équipements suivants :

  • matériel de déplacement : un véhicule tout terrain (4x4) et 3 motos (32 500 $É.-U.)
  • petit matériel de travaux (houes, pelles, bêches, brouettes, etc.) (7410 $É.-U.)
  • pompes à pédales pour la culture de contre-saison (9 000 $É.-U.)
  • matériaux de construction et pièces spéciales (6 000 $É.-U.)

Formation (8 000 $É.-U.)
L'organisation de sessions de formation destinées aux producteurs visera à renforcer leurs capacités à agir et réagir en groupements, assumer leurs responsabilités dans la construction des aménagements et leur maintenance, à en prendre en charge la mise en valeur, la gestion des intrants et la commercialisation des produits.

VII. RAPPORTS

L'expert national, ingénieur du génie rural, en étroite collaboration avec le personnel technique du projet et sous la supervision du Coordonnateur du PSSA, élaborera :

  • les termes de mandat des diverses études à mener ;
  • les rapports d'avancement intermédiaires ;
  • le rapport final.

Chaque consultant soumettra, à la fin de chaque mission, un rapport technique avec les principaux résultats obtenus, les conclusions et recommandations. Le tout sera repris dans un rapport de synthèse par l'ingénieur du génie rural/expert national sous forme de rapport final.

A la fin du projet, l'unité technique de la FAO, en l'occurrence RAFA/AGLW, chargée du soutien technique au projet s'assurera que le compte rendu final est réalisé dans les délais et qu'il a bien la qualité voulue.

Ce compte rendu final qui ne dépassera pas 10 à 12 pages sera tiré du rapport final ci-dessus mentionné. Le projet en sera élaboré par l'expert national, ingénieur GR, en collaboration avec le Consultant international CTPD, sous la coordination du Coordonnateur du PSSA.

 

VIII. CONTRIBUTION ET SOUTIEN DU GOUVERNEMENT

Ce projet s'intègre dans le cadre des activités du PSSA et sera exécuté sous la responsabilité du Ministère de l'agriculture. Il est placé sous la supervision générale du Coordonnateur national du PSSA. Il bénéficiera donc des contributions et soutien que le Gouvernement du XXX apporte à l'exécution du PSSA, notamment en ce qui concerne les moyens matériels (bâtiments, bureaux et transports locaux), le personnel de contrepartie. Il mobilisera les ressources nécessaires (populations bénéficiaires) pour la réalisation des travaux d'aménagement hydro-agricole.


BUDGET DU PROJET COUVRANT LA CONTRIBUTION DE LA FAO
(en dollars É.-U.)

 

Pays:   XXX
Dénomination du projet:   Aménagement et mise en valeur à faible coût de bas-fonds
Numéro du projet:   PCT/XXX/…
1300   Appui administratif   10 000
1700   Consultants nationaux   46 000
1800   Consultant sous programme de partenariat   19 020
1900   Appui technique (STS)   25 740
    1910 Supervision générale   5 400
    1920 Supervision spécifique   1 276
    1930 Missions   18 064
    1950 Évaluation   1 000
   
Sous total Personnel
100 760
2000   Voyages officiels   12 000
3000   Contrats   70 000
4000   Frais généraux de fonctionnement   17 740
5000   Matériel et fournitures   45 000
6000   Équipement   41 500
7000   Frais directs de fonctionnement   20 000
8000   Formation   8 000
    TOTAL 315 000


Annexe I

Matériel et fournitures

Rubriques

Quantités

Prix unitaires

($)

Coûts en $

Brouettes

Machettes

Dames

Pelles, pioches, râteaux

Limes triangulaires

Cordes de maçon

Chaînes d’arpentage

Arrosoirs

Conduites en PVC

Passages busés, caniveaux

Semences

Engrais

Pestidices

Divers

Total

20

200

20

300

10

30

10

30

 

Fft

Fft

Fft

 

 

30

8

50

10

6

20

25

10

 

15.000

10.000

5.000

600

1.600

1.000

3.000

60

600

250

300

3.000

3.000

15.000

10.000

5.000

1.590

45.000

 

Équipements

Rubriques

Nombre

Prix unitaires

($)

Coût en $

Véhicule tout terrain

Motocyclette

Pompes à pédales

Total

1

3

50

25.000

2.500

180

25.000

7.500

9.000

41.500

 

Travaux d'aménagement manuels (Contribution des bénéficiaires)

Rubriques

Quantités

Prix unitaires ($)

Total

($)

Pistes principales (m)

Pistes secondaires (m)

Confection de diguettes (m)

Aménagement des parcelles (25a)

Total

1.000

4.000

40.000

400

2

1

1

50

2.000

4.000

40.000

20.000

66.000

 

Annexe II a

TERMES DE MANDAT DU CONSULTANT CTPD

Sous la supervision générale du service opérationnel, technique de AGLW (RAFA) et directe du FAO, sous la coordination du Coordonnateur du PSSA et en étroite collaboration avec l'expert national, ingénieur du génie rural, le consultant CTPD effectuera les tâches suivantes:

1ère mission: deux mois, au début du projet

  • examiner et analyser les documents et les résultats des projets de bas-fonds existants
  • contribuer à l'élaboration du plan de travail du projet
  • faire une reconnaissance des bas-fonds susceptibles d'être sélectionnés pour aménagement
  • élaborer les critères de sélection de trois bas-fonds représentatifs
  • participer à la sélection des trois bas-fonds représentatifs, en concertation avec les bénéficiaires potentiels des aménagements et les autres membres de l'équipe de projet
  • définir le modèle participatif d'aménagement et de mise en valeur de bas-fonds à faible coût
  • sensibiliser les bénéficiaires sur leurs responsabilités
  • participer à la formation des groupes de producteurs
  • élaborer les termes de référence des études de faisabilité et/ou d'APD
  • participer au démarrage des études
  • préparer et soumettre un rapport de mission à la FAO.

2ème Mission : 1 mois, vers la fin du projet

  • évaluer la mise en œuvre du modèle participatif d'aménagement défini lors de la première mission
  • proposer d'éventuelles améliorations au modèle
  • participer à la sélection de nouveaux sites de bas-fonds pour la diffusion du modèle dans le cadre de la phase II du PSSA
  • préparer et soumettre un rapport de mission à la FAO.

Qualification:
Ingénieur du génie rural, spécialiste des aménagements hydro-agricoles, ayant une bonne expérience de l'aménagement et de la mise en valeur des bas-fonds soudano-sahéliens, justifiant de plus de dix années d'expérience professionnelle en conception et en travaux d'aménagement.

Lieu d'affectation

Annexe II b

MANDAT DE L'EXPERT NATIONAL, INGENIEUR DU GENIE RURAL

Sous la supervision générale du service opérationnel, technique de AGLW (RAFA) et directe du RFAO, sous la coordination du Coordonnateur du PSSA et en étroite collaboration avec le consultant international CTPD, l'expert national en génie rural effectuera les tâches suivantes:

  • assumer la responsabilité technique de l'exécution du projet en tant que coordonnateur technique
  • élaborer le plan de travail et de budget du projet avec l'appui technique de RAFA
  • examiner les documents existants : rapports d'études, rapports d'exécution de projets de bas-fonds et faire la reconnaissance des bas-fonds déjà étudiés
  • définir le modèle participatif d'aménagement et de mise en valeur à faible coût
  • élaborer les critères de sélection de trois bas-fonds représentatifs
  • sélectionner les trois bas-fonds représentatifs en concertation avec les bénéficiaires potentiels
  • assister les producteurs à s'organiser en groupements en tenant compte du rôle important des femmes dans l'exploitation traditionnelle des terres rizicoles
  • préparer les termes de référence des études complémentaires: faisabilité, APD et dossier d'exécution
  • sensibiliser les producteurs à leurs responsabilités dans les travaux d'aménagement et de mise en valeur
  • réaliser les aménagements avec la participation active des bénéficiaires
  • assister les bénéficiaires à mettre en valeur les terres aménagées
  • établir les rapports techniques intérimaires et les soumettre au Coordonnateur du PSSA et à la FAO
  • participer à l'évaluation de la mise en œuvre du modèle d'aménagement défini pour les trois bas-fonds représentatifs
  • préparer pour la Phase II du PSSA, un dossier d'expansion des aménagements de bas-fonds suivant le modèle mis en œuvre
  • préparer le compte rendu terminal du projet.

Durée du mandat: 10 mois à répartir selon un calendrier conforme à la mise en oeuvre du projet.

Qualification
Ingénieur du génie rural, spécialiste des aménagements ruraux, ayant une bonne expérience en conception et travaux d'aménagements hydro-agricoles de bas-fonds au XXX, connaissance du développement participatif à la base et des organisations paysannes. Il justifiera d'une expérience professionnelle d'au moins 10 années.

Lieu d'affectation

Annexe II c

TERMES DE MANDAT DU TOPOGRAPHE

Sous la supervision technique de l'expert national, ingénieur du génie rural, le topographe aura le mandat suivant:

  • responsable de la brigade de topographie, il procédera aux levés topographiques requis pour les différentes études techniques du projet : faisabilité, APD et dossier d'exécution
  • selon le niveau de détail requis, les levés se feront aux échelles 1/10.000, 1/5000, 1/2000, 1/1000 ou 1/500
  • participation aux missions de reconnaissance au début du projet ainsi qu'à la sélection des trois bas-fonds représentatifs. Il fera l'implantation des aménagements et participera au contrôle de l'exécution des travaux et à la parcellisation des terres aménagées.

Durée du mandat: 5 mois

Qualification

Technicien topographe diplômé, il aura au moins 7 années d'expérience pratique en levés topographiques d'études de projet aux différents stades: faisabilité, APD, plans d'exécution, implantation et contrôle des travaux.

Lieu d'affectation

Annexe II d

TERMES DE MANDAT DE L'EXPERT AGRONOME

Sous la coordination générale du Coordonnateur du PSSA, la supervision technique de AGPC (RAFA) et en étroite collaboration avec l'ingénieur du génie rural/coordonnateur technique, l'expert agronome effectuera en deux missions les tâches suivantes:

1ère mission: 1 mois

  • examiner les paquets technologiques élaborés par l'INERA pour la mise en valeur des bas-fonds
  • évaluer les résultats des paquets technologiques appliqués dans le cadre du PSSA
  • définir l'itinéraire technologique applicable au modèle d'aménagement participatif recherché par ce projet
  • participer à la formation des producteurs organisés en groupements. La formation sera basée sur l'approche champ-école
  • établir avec les producteurs le plan de campagne
  • participer au lancement de la campagne agricole
  • soumettre un rapport technique intérimaire au coordonnateur du PSSA et à la FAO.

2ère mission: 1 mois

  • évaluer les résultats des itinéraires technologiques appliqués sur les trois bas-fonds représentatifs
  • proposer des améliorations éventuelles
  • contribuer à la préparation d'un dossier d'expansion du modèle participatif d'aménagement et de mise en valeur à faible coût pour la phase II du PSSA
  • soumettre un rapport technique final au Coordonnateur du PSSA et à la FAO.

Durée du mandat: deux mois

Qualification
Ingénieur agronome, ayant une bonne expérience de la production agricole dans les bas-fonds, expérience pratique de la formation des producteurs et de la vulgarisation de différents paquets technologiques applicables dans les bas-fonds. Il justifiera d'au moins 7 années d'expérience professionnelle.

Lieu d'affectation

Annexe II e

TERMES DE MANDAT DU SPECIALISTE DU DEVELOPPEMENT PARTICIPATIF ET DES ORGANISATIONS PAYSANNES

Sous la supervision générale du Coordonnateur du PSSA, la supervision technique de RAFS et en collaboration étroite avec l'expert en génie rural/coordonnateur technique et l'expert agronome, le spécialiste du développement participatif et des organisations paysannes effectuera les tâches suivantes:

  • recenser les organisations paysannes existantes dans la zone du projet
  • sensibiliser les bénéficiaires potentiels du projet aux responsabilités qui leur incombent au titre de leur participation aux travaux et de la prise en charge totale de la mise en valeur
  • assister les bénéficiaires à s'organiser en groupements de producteurs
  • participer à leur formation afin de renforcer la capacité des groupements à assumer leurs responsabilités dans l'auto-gestion des aménagements
  • préparer un rapport de mission et le soumettre au Coordonnateur du PSSA et à la FAO.

Durée du mandat: 6 mois

Qualification
Sociologue ou socio-économiste, spécialisé dans le développement participatif et les organisations paysannes, ayant une bonne connaissance de la dynamique du groupe, justifiant d'au moins 7 années d'expérience professionnelle.

Lieu d'affectation

Annexe II f

TERMES DE MANDAT DES SERVICES D'APPUI TECHNIQUE DE RAFA (AGLW)
(En collaboration étroite avec l'équipe du projet)


1ère mission: deux semaines, au démarrage du projet

  • participer à l'identification et à la sélection des experts (si possible préalablement à cette première mission sur le terrain)
  • prendre connaissance des études existantes et des résultats des projets d'aménagement de bas-fonds qui ont opéré ou opèrent dans la région ou le pays
  • procéder à la reconnaissance des bas-fonds susceptibles d'aménagement et de mise en valeur à faible coût
  • finaliser les termes de mandat des membres de l'équipe du projet (experts nationaux et internationaux)
  • élaborer le plan de travail et de budget détaillé du projet
  • définir les critères de sélection des trois bas-fonds représentatifs
  • participer à la sélection des trois bas-fonds représentatifs en concertation avec les bénéficiaires potentiels des aménagements
  • définir le modèle participatif d'aménagement et de mise en valeur à faible coût applicable aux trois bas-fonds représentatifs
  • définir le contenu des études techniques à effectuer
  • rédiger un rapport (technique) de mission.

2ème mission: deux semaines, au cours du dernier quadrimestre du projet

  • évaluer les résultats acquis par le projet en termes de coût d'aménagement, de rendements, etc.
  • examiner la réplicabilité du modèle participatif d'aménagement et de mise en valeur à faible coût
  • proposer des améliorations éventuelles
  • participer à l'identification et à la sélection de nouveaux sites de bas-fonds susceptibles d'adopter le modèle dans le cadre de la phase II du PSSA
  • initier la préparation du compte rendu final du projet et le finaliser à la fin du projet
  • rédiger un rapport (technique) de mission.

Annexe II g

TERMES DE MANDAT DU COORDONNATEUR
(Proposition)

Sous la supervision générale de la Division des opérations, avec l'appui technique du Service des ressources en eaux, aménagement et mise en valeur (AGLW/RAFA), et des autres services techniques concernés à la FAO, en étroite collaboration avec le Représentant de la FAO au XXX, le Coordonnateur du PSSA, Coordonnateur du présent projet

  • assumera la responsabilité générale de l'exécution dudit projet et lui fera bénéficier de l'expérience du PSSA au XXX, notamment en matière de mise en valeur;
  • supervisera l'exécution des mandats des différents consultants et des contrats d'études et/ou de travaux;
  • veillera à l'élaboration des différents rapports prévus par le projet;
  • organisera la formation des groupements de producteurs dès le démarrage du projet en vue de leur participation effective et leur appropriation des réalisations du projet;
  • organisera les sessions de formation;
  • assurera l'intégration du projet dans le cadre du PSSA, notamment en ce qui concerne le soutien administratif.

Qualifications: Coordonnateur du PSSA

Durée: Deux ans

Lieu d'affectation

Annexe III

TERMES DE MANDAT POUR TRAVAUX

Certains travaux d'aménagement devront être sous-traités à l'entreprise ou à l'artisan -tâcheron parce que la nature et la complexité desdits travaux exigeront une qualification dépassant l'habileté des agriculteurs. Il s'agit par exemple des ouvrages de contrôle en béton, des forages et/ou puits maraîchers, etc.

Selon l'importance, le contrat pourra être passé de gré à gré ou sur appel d'offres. Les cahiers des prescriptions spéciales et techniques seront préparés par le Consultant national, ingénieur du génie rural. Celui-ci définira les caractéristiques techniques en collaboration avec le Consultant CTPD.

Les contrats de prestation de service seront passés conformément aux règlements et procédures de la FAO.